Nos sœurs les plantes
Nos sœurs les plantes, penser le vivant en terme de parenté.
Cette année 2020, l’équipe SEP a écrit une publication (déposée dans HAL) qui confirme sa volonté de faire évoluer le regard sur le végétal. En voici ci-dessous un résumé et le lien vers l’article.
Auteurs :
François Bouteau, Étienne Grésillon, Denis Chartier, Patrick Laurenti
Résumé de la publication :
Au premier abord, penser le vivant en termes de fraternité ou de sororité semble plus relever de modes de pensée animistes que d’une froide rationalité scientifique moderne. Pourtant, la taxonomie classique séparant les vivants en deux règnes distincts : l’animal (anima qui bouge) et le végétal (immobile) subsiste encore malgré la révolution darwinienne qui inscrit le vivant dans un processus historique unique. En effet, les espèces actuelles proviennent d’espèces ancestrales, tant et si bien qu’en remontant le fil des générations, toutes les espèces actuelles présentent un degré d’apparentement plus ou moins profond. Pourquoi reste-t-il difficile, dans un contexte scientifique moderne, de s’extraire de la vision aristotélicienne et génésiaque du monde qui place l’homme en haut de la pyramide du vivant ?